Photo “god I hate sunday evenings”

Tag: romanticize your life, routine aesthetic,

Faites un vibe check

La vĂ©ritĂ© vraie, c’est que le dimanche soir est fait pour les bains moussants Ă  la lavande qui durent, pour lire ce bon roman que vous gardez de cĂŽtĂ© depuis des mois, pour envoyer un texto “je t’aime” juste comme ça, et pour Ă©crire trois petites choses que vous attendez avec impatience cette semaine dans vos notes d’iPhone. On comprends, parfois, les dimanches soirs, c’est angoissant. Alors voici quelques rappels pour les rendre un peu plus doux.

  1. Les cinnamons rolls existent. Oui, ceux-lĂ , de la recette de Karine sur Marmiton, ultra moelleux, que vous pouvez facilement prĂ©parer chez vous. Mettez de la farine partout, mettez un fond de musique. Parce qu’il n’y a rien de mieux pour se rassurer que l’odeur de cannelle qui envahit l’appartement.
  2. Les bougies existent, et elles n’attendent que vous pour les allumer. SĂ©rieusement, transformez votre espace en sanctuaire. Peu importe si ça fait un peu dramatique, crĂ©ez votre propre atmosphĂšre. Faites un autel de petites flammes qui comprennent toutes vos angoisses.

3. Il y a des milliers de livres qui vous attendent. Vraiment, ils sont lĂ , remplis d’histoires, prĂȘts Ă  vous transporter ailleurs. Trouvez-en un qui vous parle, ou plongez dans un de vos favoris qui sent bon le dĂ©jĂ -vu.

    La Vie, C’est Pas que les Grandes DĂ©cisions

    La vie ne se construit pas dans les grosses dĂ©cisions qui semblent tout changer. Elle est dans les petites choses : les habitudes du quotidien, les routines, les pensĂ©es qui tournent en boucle. Choisissez-les avec soin. Chaque petit geste est une brique qui, peu Ă  peu, construit une vie qui vous ressemble vraiment – un bouquet de pivoines, des lattes Ă  la cannelle, des lettres d’amour Ă©crites Ă  vos amis
 VoilĂ  ce qui compte.

    Et devinez quoi ? Vous n’ĂȘtes probablement mĂȘme pas aussi vieille que Carrie Bradshaw dans le premier Ă©pisode de Sex and the City. Vous avez le temps. Beaucoup de temps, en fait.

    Le temps de faire des erreurs au boulot, de vous pointer en retard, d’arriver un peu paumĂ©e, ou mĂȘme complĂštement dĂ©molie par des histoires de cƓur. Le temps de construire, lentement, ce genre de vie que vous imaginez dans votre tĂȘte.

    Le temps de tomber amoureuxse sur fond de Billy Joel dans un pub lors d’une nuit inoubliable, de boire du prosecco avec vos amis les plus chers, de parler de tout et de rien. Le temps de pleurer de rire dans le mĂ©tro. Le temps de pleurer tout court dans un mĂ©tro, juste parce que ça fait du bien parfois. Le temps de quitter une soirĂ©e plus tĂŽt, juste pour rentrer et manger des cĂ©rĂ©ales dans votre lit, en envoyant des textos Ă  votre ex.

    Le temps de fabriquer des cartes d’anniversaire et des bracelets d’amitiĂ©, de regarder les couchers de soleil glisser sous l’horizon Ă  la fin de l’étĂ© en vous demandant oĂč est passĂ©e la saison. Le temps de rencontrer des gens qui vous inspirent, qui vous poussent Ă  explorer des territoires inconnus, des gens qui transforment votre monde, dans le meilleur sens comme dans le pire.

    Le temps de changer d’appartement, de manger une pizza par terre, et de pleurer parce que, franchement, vous ne savez pas si vous avez fait les bons choix. Être jeune adulte, ça fout les jetons. Être adulte tout court, encore plus. Il n’y a pas de rùgles, on improvise tous.

    Respirez.

    Cette semaine, j’espùre que vous mangerez un bout de fromage qui vous alertera les papilles, que vous lirez quelque chose qui vous touche, que vous tournerez votre visage pour prendre un peu le soleil. J’espùre que vous vous offrirez des fleurs, que vous balancerez vos jambes assise sur le comptoir de la cuisine, et que vous cuisinerez une recette qui vous rappelle votre enfance. Parce que la vie, c’est pas juste le 9-5. C’est tous les moments entre deux obligations. Alors, faisons en sorte qu’ils comptent vraiment.


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