J’ai eu envie de commencer The High Glow parce que, parmi les piles et les piles de contenus créés chaque seconde, que ce soit sur Instagram, dans les blogs ou dans les magazines, il me manquait ma vraie, ma vraie de vraie. Ma véritable meilleure amie. Celle qui, sincèrement et officiellement, m’assurait qu’il était tout à fait acceptable d’être moi, dans le bon comme dans le mauvais. Qu’en fait, il n’y avait rien à changer. Que la vie devait être une série d’événements, et qu’au final, on s’en fiche de faire les choses bien ou “esthétiquement.” Tant qu’on vit. Mais hey, c’est devenu difficile de se laisser vivre. De se rappeler qui on est.

J’ai moi même fini par dissocier, dans toutes ces morning routines et ces hauls : il y avait la vraie moi, qui prenait 10 % (et d’ailleurs, je ne m’en souviens plus trop), et puis il y avait celle que ces médias disaient que je devais être. Newsflash: Vous ne devez être que vous-même.